Par Jean Godebski Psychothérapeute Psychanalyste
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Mardi 31 juillet 2018 à 11H… Jean Godebski Psychanalyste
L’Heure du Psy.
Le dernier mardi du mois, je vous propose sur Radio Nîmes, une nouvelle émission : L’heure du Psy. Elle débutera le 31 juillet 2018 à 11h. Ce mardi là elle aura pour thème : La fonction paternelle… Je l’ai intitulée : Sans père et sans repère ?
De Dieu le père à son éviction … Nous essayerons de faire le point, à l’heure de la déconstruction violente du patriarcat, sur la fonction paternelle… A quoi ça sert un père ???
Jean Godebski : La minute du Psy (teaser Sans père 1)
Comment concevoir une redéfinition de la fonction paternelle sans comprendre les grands bouleversements de nos démocraties actuelles ? La fin du patriarcat de plus en plus manifeste depuis la généralisation de la pilule, Mai 68, l’égalité des sexes, la reconnaissance des minorités… L’individualisme où chacun doit être entendu… L’histoire inéluctable des pères vers moins de tyrannie est-elle la catastrophe annoncée ? Proclame-t-elle notre déclin ou, au contraire, notre modernité… Saperlipopette.
Jean Godebski : La minute du Psy (teaser Sans père 2)
Avec Freud, le père était l’agent de la dé-fusion mère enfant, le porteur de la loi qui interdit l’inceste. La fonction paternelle est en effet indispensable pour la réalisation du complexe d’Œdipe… Elle permet à l’enfant de faire le deuil de la complétude familiale, d’accepter que ça manque, que ça manquera toujours…
Pour Freud, le père est celui qui permet à l’enfant de se tourner vers le monde, vers les autres, les rapports sociaux, les rapports d’argent… Une sorte de mode d’emploi : comment peut-on vivre en société… Nous pourrions l’appeler la version du père… Ou la père version… Diantre !
Jean Godebski : La minute du Psy (teaser Sans père 3)
Il faut tuer le père ! En effet, après avoir été agent de libération, d’ouverture, le regard, le jugement, le désir du père envers son enfant devient une entrave, un chemin déjà tracé… Un destin déjà écrit. Tuer son père symboliquement, c’est pouvoir s’en passer, et de son jugement, et de son modèle ou contre modèle… C’est vivre sa vie selon qui on est, et non pas selon les désirs des autres. Le rôle du père est donc, après avoir été le plus fort, le plus grand, le plus beau… De déchoir de son piédestal… D’être un homme comme les autres… Morbleu.
Jean Godebski : La minute du Psy (teaser Sans père 4)
Avec Freud, en 1929, nous allons à l’origine même de la Haine… La pulsion de mort. Le nourrisson, frustré (apeuré ? terrorisé ?) par le sein qui tarde, ce sein qui ne vient pas alors qu’il pleure – objet sadique, qui lui veut du mal ? – le nourrisson développe alors, hors tout sens moral, un profond et puissant sentiment de haine… De destruction… D’anéantissement.
Nous pourrions faire l’hypothèse, loin d’une soi disante confusion des rôles aliénante, que le comportements des nouveaux pères qui pouponnent, langent, s’occupent de l’enfant dès son plus jeune âge, désintriquent en douceur cette pulsion de mort responsable de toutes nos guerres… Malepeste !
Ecouter en Podcast l’émission L’heure du Psy : Sans père et sans repère ?
Sur ce site
Ou sur le site de Radio Nîmes :
Des vidéos prises sur le vif des ateliers et conférences sont disponibles sur la chaîne : Jean Godebski – You Tube
Très simplement bien expliqué! Fichtre! 😉 Un pur bonheur!
Merci
simple, efficace!
Merci… C’est le but.
Nous sommes en 2018. Freud est mort depuis longtemps et la psychanalyse est en soins palliatifs.
Hello, merci pour ces infos tres interessantes. Bcp de bonnes choses dans ce site 🙂
Merci de votre intérêt
Codialement JG.
Magistral….l’essentiel , je crois , c’est de chercher et trouver la place de son » je » , au milieu , ou en opposition , ou avec , ou tout cela à la fois de ses , ou à , ou avec ses pairs en humanité et animalité , pour peu que l’on ne s’engouffre pas dans le » moi » qu’ils nous renvoient , aussi narcissiquement agréable qu’il soit.Non ?
Bonjour M. Godebski,
Je vous ai rencontré par radionimes
Dès les années 1993 j’ai suivi ma formation en psychanalyse à l’université à Paris, où j’ai rencontré beaucoup d’enseignants psychanalystes. Mon professeur et ami Serge Cottet m’a transmis une ethique et une rigueur que j’applique. Merci