A l’occasion de la conférence “La mère suffisamment bonne…” au Petit Théâtre de la Placette à Nîmes le 11 janvier 2018, le Conteur Bleu, poète et auteur du recueil “A chacun son festin” (2016), nous a fait l’amitié d’écrire un poème… Et de le lire en introduction de nos propos parfois plus arides… Qu’il en soit ici remercié… Mazette !
Le Conteur Bleu
Bonne Mère
Femelle somptueuse aux tentations fécondes,
Dans les chemins obscurs où les mâles te sondent,
A la source, tu roules en tourbillon de feux,
Jaillissante et radieuse, et nectar capiteux. Continuer la lecture de « Le Conteur Bleu : Bonne Mère »
Nous conclurons enfin cette première conférence « La mère suffisamment bonne… » en évoquant la Pulsion de Mort décrite par Freud dans « Malaise dans la Civilisation »… Destin de la Pulsion de mort qui va fort nous occuper dans les deux prochaines conférences « Mère filles, un ravage ? » et « Mère fils, l’impensable ! ».
C‘est en 1920 dans « Au-delà du principe de plaisir » que Freud reprend la théorisation de deux groupes de pulsions duales intriquées : Les pulsions de vie définies rapidement comme sexuelles et d’auto-conservations, Freud les rattache à Éros(dieu de l’Amour dans la mythologie grecque) et les décrit comme force vitale ; Les pulsions de mort rattachées à Thanatos(personnification de la mort) et soumisesau principe du Nirvana (baisse ou arrêt des tensions !) qui poursuivent des buts opposées aux pulsions de vie. Il ne faut pas les appréhender en termes de bien et de mal, mais plutôt comme complémentaires (comme en voiture l’accélérateur et le frein par exemple) … Théorie séduisante mais difficile à mettre en pratique tant la frontière est parfois floue entre les deux pôles… Sapristi.
Après avoir défini la fonction maternelle, décrit la position centrale où l’ont placée les post-freudiens(Mélanie Klein, Donald Winnicott, John Bowlby…), fait notre « Retour à Freud » pour revenir aux structures du développement psychique, nous abordons ici notre « Psychanalyse Freudienne » avec les apports de Jacques Lacan (et notamment du « tout dernier Lacan ») : la clinique continuiste, la clinique Borroméenne, la fonction paternelle et le complexe d’Œdipe , de la célèbre « Forclusion du Nom du Père » aux Signifiants Maîtres, du rôle du langage entre trauma et jouissance… Bigre !
Après avoir défini la fonction maternelle puis vu la position centrale où l’ont placée les post-freudiens (Mélanie Klein, Donald Winnicott, John Bowlby…), nous allons maintenant, avec Lacan, faire notre « Retour à Freud » et revenir à la structure du développement psychique de tout être parlant. C’est à dire que nous allons nous centrer non plus sur la relation mère enfant, mais sur ses soubassements inconscients… Morbleu !
Après Freud, les « post freudiens » ont placé la relation d’objet, relation de la mère à son enfant, au centre de la psychanalyse comme le processus structurant le développement de la psyché humaine !
La Fonction Maternelle ? Première partie de la conférence « La mère suffisamment bonne… »
La fonction maternelle ? Première partie de « La mère suffisamment bonne… », première conférence du cycle « La mère suffisamment bonne… Mais pas trop !? » qui comprend aussi « La relation mère fille un ravage ? » et « Mère fils la relation impensable ! ». Son titre est la traduction du concept de Winnicott «The good–enough mother ». Cette expression fait le bonheur de toute la littérature « pour les mères »… Prétexte à montrer comment elles doivent s’y prendre avec leurs enfants !! Très en vogue en psychologie comportementale, nous en verrons les critiques… Et tenterons d’approfondir notre compréhension de la relation mère enfant… Fichtre !
La psychanalyse analyse toujours la fonction paternelle (Freud) qui devient Nom du Père pour Lacan : fonction de tiers, porteur de la loi, père-version… Mais quid de la fonction maternelle ? Est-ce que ça existe ?