Hypothèse : Les traumatismes inconscients nous construisent !?
Par Jean Godebski Psychothérapeute Psychanalyste
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1. Hypothèses de psychanalyse : Les traumatismes sont toujours refoulés, culpabilisants et répétitifs ?
Pour la structure névrotique, le traumatisme est le refoulement d’un événement impensable et inimaginable.
Ce refoulement efface l’événement mais garde, hors contexte, ses ressentis liés à des mots comme abandon, rejet, anéantissement… Si le trauma est survenu avant le langage, ses ressentis seront alors liés à des maux (m.a.u.x) de corps… comme par exemple l’anorexie, la boulimie ou des crises d’angoisse…
Pour éviter l’impuissance et pour verrouiller ce refoulement, la structure névrotique imagine une culpabilité : c’est entièrement de ma faute ! Cette culpabilité crée un double détestable qui porte le trauma, et permet de faire le choix d’être un autre, aimable et en sécurité.
Ces deux mécanismes de défense, refoulement et culpabilité, nous sauvent la vie. Mais par la suite, ces ressentis nous poussent à rejouer nos traumas afin de ne plus en être terrifiés… Cette compulsion de répétitions violentes et inopérantes, nous laisse dans une impasse bigre.
2. Hypothèse de psychanalyse : La pulsion de mort construit notre individualité ?
Par Jean Godebski Psychothérapeute Psychanalyste
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En 1929, dans Malaise dans la civilisation, Sigmund Freud développe l’idée d’un traumatisme archaïque : la pulsion de mort. Quand le nourrisson ressent qu’il a été expulsé du corps de sa mère, qu’il est un corps seul, totalement impuissant, vulnérable, il développe alors un puissant sentiment de haine.
« Pire entrave de l’humanité » d’après Freud, ce sentiment est aussi ce qui fonde l’humanité : le passage du Nous (ma mère et moi) au Je tout seul. La terreur de la solitude est sans doute ce qui pousse l’humain à fonder une famille … Mais aussi sa vie durant, a se ressentir abandonner, rejeter, seul malgré tout.
« Il n’y a pas de rapport sexuel » conclue Lacan pour pointer ce besoin de complétude inaccessible. Et en effet, ce qui caractérise l’être humain c’est d’être toujours manquant… Donc toujours désirant.
« Hypothèses de psychanalyse : Les traumatismes » sont visibles sur ma playlist YouTube ici.
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Le son de la vidéo n’est pas bon.
Pour le reste,c’est vrai,c’est ce que je fais donc sait ce que je suis.