Psy-Notes 10 : Un traumatisme toujours oublié !?
Par Jean Godebski Psychothérapeute Psychanalyste
En psychanalyse, un traumatisme est un événement impensable, inimaginable et potentiellement mortel. Il se définit par son mécanisme de défense, pour la structure névrotique : le refoulement ! C’est à dire que les inscriptions neuronales des ressentis traumatiques, impossibles à « traiter » par le symbolique, sont immédiatement refoulées dans l’inconscient… Et l’événement traumatique lui est définitivement effacé.
Ce mécanisme de défense, très efficace, nous sauve, et notre enfance (du coup « très heureuse ») et la vie, en décalant les ressentis potentiellement mortels, à plus tard… Quand nous seront plus grands, plus forts, en capacité de les ressentir.
Cette hypothèse que l’on vérifie dans nos cabinets de psychanalyse en amène une autre : si nous nous souvenons d’un événement traumatique, alors il s’agit d’une répétition d’un trauma initial. Autrement dit : la mémoire traumatique ne s’applique qu’à des répétitions de trauma. Autrement dit le souvenir d’un événement traumatique n’est qu’une répétition d’un traumatisme antérieur à jamais effacé.
Cette hypothèse est indispensable en psychanalyse, car si l’on traverse symboliquement (par les mots) et réellement (par les maux de corps) la répétition d’un trauma, ce travail reste sans effet et les ressentis impossibles terrorisent toujours, diable. Plus d’infos
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A voir
Une cinquantaine de vidéos courtes qui s’enchaînent pour décrire la fonction paternelle de Freud, la forclusion du Nom du Père, puis Les Noms du Père et les Signifiants Maîtres d’un Jacques Lacan qui à son tour lâche le patriarcat et le Père pour choisir finalement (le « Tout dernier Lacan ») la Jouissance comme boussole, diantre (cliquer) :
« Hypothèses de psychanalyse : Les traumatismes » sont visibles sur ma playlist YouTube ici.
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