Jeudi 25 Janvier à 19h30 au Petit Théâtre de la Placette à Nîmes – Mère fils une relation impensable ?
La non séparation d’un fils de sa mère est la marque même de la folie (schizophrénie). Et pourtant, les relations mères fils restent un tabou contemporain… Pas d’inceste ! Pas de réflexion ! Pas de relation ! Elles ne sont abordées que par la fonction paternelle, la fonction tiers qui les sépare. Cette difficile séparation d’une mère et son fils, impensable et impensée, n’est-elle pas l’allié le plus sûr de l’oppression des hommes sur les femmes et du patriarcat ? N’est-elle pas la cause même de l’agressivité des hommes envers les femmes, envers la différence, envers l’Autre ?
Nous en débattrons en janvier 2018 à Nîmes… Avec son corollaire : Les relations mères filles, un ravage ?
Cette conférence s’adresse aux fils… A tous les fils ! Cette conférence ne s’adresse pas aux mères… Car les mères doivent traverser le ravage du à leur propre mère, si elles veulent appréhender leurs relations avec leur fils, avec tous leurs enfants… C’est pourquoi cette conférence s’adresse aussi aux filles… A toutes les filles.
Participation aux frais libre
Extrait de la conférence : Mère fils une relation impensable ? Qu’est-ce qui différencie l’éducation des filles et des fils sinon le genre, et tout l’imaginaire que cela implique ?
Je désire le désir de l’autre… Où nous comprenons peut être la difficulté d’être dans son propre désir ?
Merci aux nombreux participants de cette dernière conférence « Mère fils une relation impensable ? » du cycle « Une mère suffisamment bonne… Mais pas trop !? » (désolé pour ceux qui n’ont pu rentrer). Un grand merci aussi au Petit Théâtre de la Placette et à ses chaleureux bénévoles. Au delà de l’ambivalence de la névrose hystérique (« J’aime ma mère et je déteste ma mère ! ») et du clivage de la névrose obsessionnelle (« J’aime ma mère, je déteste les femmes ! »), j’ai essayé d’étayer l’hypothèse que dans les sociétés traditionnelles les mères s’allient à leurs fils pour maintenir le patriarcat et donc aussi l’oppression des femmes … Peste ! J’espère vous revoir aussi nombreux pour ma future conférence (sans doute en mai ou en juin ?) ayant pour thème : « La psychanalyse, une éthique de la liberté ? ».
PS : Vous pouvez laisser votre mail en fin de la page d’accueil de ce site pour vous tenir informés des dates des ateliers et conférences…
Bonjour, j’attends les dates de tes conférences avec impatience.. cordialement.
Francis.
Merci Francis, le cycle débute jeudi 11 janvier 2018… Soit :
– 11 janvier 19h30 : Une mère suffisamment bonne…
– 18 Janvie 19h30 : La relation mère fille: un ravage ?
– 25 janvier 19h30 : Mère fils une relation impensable ?
Une participation aux frais (pour le théâtre) libre est prévue.
Mieux vaut arriver un peu à l’avance pour choisir ses places (pas de réservation). Bien sûr l’on peut inviter toutes personnes intéressées…
Amicalement
Jean Godebski
bonjour, que pensez vous du livre d’Alice Miller « Notre corps ne ment jamais? »
Notre corps ne ment jamais. Quand nous tombons malades, quand nous faisons l’expérience de la dépression, de la toxicomanie, de l’anorexie…, c’est que nous sommes traversés par un conflit intérieur entre ce que nous ressentons et ce que nous voudrions ressentir.
D’un côté, il y a notre corps, qui garde intacte la mémoire de notre histoire, et tout particulièrement des mauvais traitements que nos parents ont pu nous infliger ; de l’autre, il y a notre esprit et notre volonté conditionnés par la morale et l’éducation traditionnelles à aimer et honorer, quoi qu’il arrive, ces mêmes parents. (…)
Non, nous ne sommes pas obligés d’être les « bons » enfants de nos parents s’ils nous ont fait du mal et s’ils continuent de pratiquer le chantage affectif. Oui, c’est notre responsabilité que d’être attentifs aux signaux d’alerte que nous envoie notre corps. Oui, au terme de ce chemin exigeant par lequel nous acceptons de relire l’histoire de nos rapports avec nos parents, il y a l’espoir de naître à une authentique liberté intérieure. »
Je découvre dans ce livre que ce 4e Commandement de la bible « Tes père et mère honoreras, afin de vivre longuement » que tout le monde considère qu’il va de soi de le respecter a fait énormément de mal à des générations d’enfants maltraités
et ai tout de suite senti qu’il y avait là une belle clef qui pourrait ouvrir les portes de la guérison définitive à l’enfant blessé qui est toujours en moi et dont j’ai commencé à raconté l’histoire dans ces 2 articles
je vous mets dessous le lien vers l’article de mon blog où j’en parle
Bonjour, je suis de plus en plus sensible aux événements de corps (au réel dirait un bon lacanien), néanmoins je me méfie des séparations trop net entre corps et esprits (je les pense plutôt liés), et encore plus des toujours et des jamais !!
Quand à votre problématique d’enfant maltraité, je pense qu’une « guérison » n’est possible que si la victime se dégage des liens qui l’unissent à ses bourreaux… Il me semble, après un travail pour se décoller de sa douleur, de ses traumas, que ce dégagement ne peut être vraiment accompli que par le pardon… Ce n’est pas de ma part une approche morale, non… C’est un constat… Fichtre !
Si vous êtes donner le lien de cette article svp?
Je te souhaite une bonne continuation et felicitations pour ton blog!
Merci