Samedi 13 avril 2019 de 9h28 à 12h à Montpellier, atelier psy « Les Noms du Père » de Jean Godebski organisé par le GERED (groupe d’entrainement relations, émotions, désir). Cet atelier psy posera le cadre, questions et contradictions pour construire ensemble une réflexion sur le rôle du Père et la Fonction Paternelle… Entrée libre dans la limite des places disponibles chez ANNY SALA. Tel : 06 78 39 19 98.
A la suite de Freud, Jacques Lacan reprend longuement la fonction paternelle qu’il nomme : le Nom du Père… Référence explicite au Nom du Père (du fils et du Saint Esprit), mais aussi plus prosaïquement au nom qu’il donne : je porte le nom de mon père. Le Nom du Père, c’est non seulement une nomination mais aussi un destin, une façon de faire dans le monde : une maison, un parcours professionnel, une famille… Ou pas ?
Mais très vite, Lacan va désolidariser la fonction paternelle et le père. D’abords par un pluriel : les Noms du père… Ce qui laisse présager que beaucoup de gens peuvent avoir cette fonction. Et puis en changeant carrément de registre, d’appellation : Les Signifiants Maîtres. C’est à dire qu’une idée, un travail, un traumatisme… Beaucoup de signifiants peuvent remplir la fonction du Nom du Père… Peuvent interférer dans chaque destin singulier… Bigre.
Le Nom du Père, Les Noms du Père, les Signifiants Maîtres… Jacques Lacan participe à son tour à la fin du patriarcat… Non seulement il abandonne le père comme agent principal de la fonction paternelle, mais il laisse tomber aussi sa fonction. En effet, dans son tout dernier enseignement, le Nom du Père n’est plus le marqueur d’une frontière entre psychose et névrose, entre folie et normalité… Car tous le monde délire ! En fin de compte, ce qui donne du sens à notre existence, ce n’est plus Dieu, notre père ou l’argent… Mais bien nos symptômes, nos traumatismes d’enfances… On délire tous, et notre boussole devient notre jouissance… Lol.
Des vidéos prises sur le vif des ateliers et conférences sont disponibles sur la chaîne : Jean Godebski – You Tube